L’Uruguay
Publié le 6 Avril 2012
Nous sommes allés de Buenos Aires à la charmante ville de Colonia en bateau, en traversant le « Rio de la Plata ». Dès nos premiers pas en Uruguay, on se rend compte que c’est très occidentalisé et riche, plus que tous les pays d’Amérique du Sud qu’on a traversé.
La partie de la ville classée au patrimoine mondial de l’Unesco, se situe à l’extrémité d’une péninsule. Elle est vraiment belle avec ses rues pavées, sa basilique, ses ruines de la « casa del governor », sa place centrale et la porte d’entrée de cette ancienne ville fortifiée. Elle est aussi très verte, on y croise de nombreuses vieilles voitures toutes plus belles les unes que les autres. Elle a souffert de nombreux sièges et a changé à de nombreuses reprises de nationalité : espagnole, portugaise et anglaise. Les fruits de mer y sont délicieux et la vue sur la baie est sublime !
Ici, comme partout en Argentine, les gens boivent à toute heure du jour et de la nuit du Maté. C’est une sorte de « thé » à base d’herbes à Maté qu’ils boivent dans une tasse découpée dans un fruit (calebasse) avec une paille-filtre appelée bambilla. L’eau ne doit pas être bouillante mais chaude et les herbes restent en permanence dans la tasse. On les voit donc se promener avec la tasse dans une main et la thermos d’eau chaude sous le bras, absolument partout ! Un homme avec qui nous avons attendu le bus, nous a fait partager cette tradition et toutes les coutumes qui l’entourent. Un grand moment !
Montevideo, capitale très agréable de part sa simplicité. On s’y sent tout de suite bien. Les personnes y sont chaleureuses et ne nous « sautent » pas dessus. Ils sont, au contraire, toujours prêts à nous aider.
La grande avenue commerçante qui rejoint la place principale nous conduit à la vieille ville et ses quelques rues piétonnes, ses places verdoyantes, ses plages et son port. On y croise de magnifiques bâtiments disséminés à tous les coins de rue. Elle est remplie de nombreux petits marchés. On y visite le théâtre « Solis » qui a été très bien rénové et on apprécie qu’ils valorisent l’accès à la culture… par des prix bons marchés et des spectacles accessibles à tout type de public.
On y croise les « éboueurs » en soirée sur leur charrette trainée par un cheval, original !
Il y a aussi la côte de Montevideo avec son interminable remblais et ses plages d’où le coucher de soleil est magnifique.
Sur les routes Uruguayennes que nous n’avons pu sillonner qu’en bus, (malheureusement) on croise beaucoup de champs, quelques forêts, des lacs et des troupeaux de vaches en quantité. On a aperçu quelques « Gauchos », ces hommes dresseurs de chevaux, qui travaillent dans ces nombreuses fermes. Le plus surprenant, après la traversée de tous ces pays d’Amérique du Sud, c’est qu’ici tout est propre.